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Page:Mémoires de l’Académie de Stanislas, 1874.pdf/136

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discours de M. tourdes.

17 bacheliers, 16 licenciés, 11 docteurs ; en 1791 : 27 bacheliers, 34 licenciés, 19 docteurs ; en 1792 : 7 bacheliers, 9 licenciés, 5 docteurs. En 1793, on compte encore onze réceptions, dont deux de docteurs. Le dernier acte de bachelier, du 4 juillet 1793, concerne un Alsacien du diocèse de Colmar ; le dernier docteur, du 19 juillet 1793, est du diocèse de Langres. On remarque parmi les réceptions un grand nombre de candidats étrangers à la Lorraine ; il en venait de Strasbourg, de Liége, de Namur, de Caen, de Brest, de Rennes, de Perpignan, des provinces les plus éloignées, de la Bretagne et de la Normandie. Plusieurs hommes distingués ont alors pris des grades à Nancy : Coste, un des chefs de la médecine militaire, dont un Essai sur les moyens d’améliorer la salubrité de Nancy fut couronné par l’Académie de cette ville, à laquelle il appartenait ; Flamant, qui devint professeur à la Faculté de Strasbourg[1] ; un autre médecin de cette ville, mêlé aux aventures du magnétisme et du cardinal de Rohan. Nous retrouvons des certificats signés des noms de Corvisard, Berthollet, Darcet, Raulin, Bosquillon, Thomas Lauth, Spillmann, etc.

Les grades délivrés par la Faculté de Nancy ont

  1. « On vit sortir de cette école, tout à coup, des chirurgiens distingués…, un jeune professeur, le Dr Flamant, dont l’élocution facile et brillante est un des ornements de la Faculté de médecine de Strasbourg. » De Haldat, Éloge de Louis Valentin. Nancy, 1829, p. 6.