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Page:Mémoires de l’Académie de Stanislas, 1874.pdf/135

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séance publique du 27 mai 1875.

devaient avertir le collége des cas extraordinaires qui exigeaient un examen particulier. (Art. 27 des lettres patentes de 1752.) Il ne paraît pas qu’une clinique régulière ait été organisée ; c’était évidemment le côté faible de la Faculté de Nancy, comme de celle de Pont-à-Mousson.

Un progrès notable a été l’établissement d’une chaire de chimie : la Faculté, s’adressant au garde des sceaux, M. de Miroménil, le 22 juin 1776, expose que la chimie est devenue une des parties essentielles de l’enseignement de la médecine et que jusqu’à cette année on n’en avait donné aucune leçon à Nancy, que les trois professeurs actuels de la Faculté ne peuvent suffire à cet enseignement et qu’un nouveau professeur est nécessaire. Une ordonnance royale accueille cette demande, dont elle constate toute l’utilité, et nomme à Nancy un professeur de chimie et un démonstrateur, en maintenant le concours pour le cas de vacance.

Les actes de la Faculté de médecine. — Les registres de la Faculté de médecine de Nancy ont été conservés ; ils comprennent tous les actes et toutes les délibérations de l’école depuis le 12 novembre 1768 jusqu’au 4 août 1793, avec les certificats d’études et de grades, du 8 août 1785 au 5 juin 1793. On y voit la vie intérieure de l’école, et toutes les formules de ses actes.

La statistique des réceptions peut s’établir pour les dernières années ; la Faculté reçoit en 1786 :