Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 1.djvu/194

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effectivement, a lieu pour toutes les forces de la nature, excepté pour celles qui proviennent du frottement ou de la résistance des milieux, et qui sont fonctions des vitesses des mobiles ; en sorte que nos formules ne seront en défaut que dans les cas où l’on aura égard à de semblables résistances.

(4) On trouve dans le Mémoire de M. Cauchy, sur la Théorie des ondes, des intégrales relatives au mouvement des fluides, qui ne sont qu’une application particulière de notre équation (2). En effet les équations du mouvement de chaque molécule fluide, sont

étant une fonction inconnue de et qui représente la pression que la molécule éprouve à un instant quelconque, et l’intégrale de la somme des forces accélératrices qui la sollicitent, multipliées chacune par l’élément de sa direction. Or, en faisant on voit que ces équations ont la même forme que celles du no 1 ; nous pouvons donc considérer isolément le mouvement de la molécule qui répond aux coordonnées et si nous prenons pour les constantes arbitraires les valeurs initiales de ces trois coordonnées, nous, aurons, d’après l’équation (2),