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PARTIE MATHÉMATIQUES.

casion du Traité de Physique de M. Biot, qui les y a insérées comme supplément à l’Optique. On y voit, page 751, que les anneaux et les bandes diffractées diffèrent essentiellement des anneaux et des bandes qui rejaillissent par réflexion de la seconde surface des plaques épaisses. Et, page 752, cette seconde loi : Lorsque la lumière passe dans une ouverture circulaire ou rectiligne très-étroite, les diamètres des anneaux réfractés et les intervalles des bandes diffractées de même ordre, formées par chaque espèce de lumière simple, sont proportionnels aux longueurs des accès de ses particules, et les anneaux ou bandes diffractées des différens ordres répondent à la succession de ces accès. Pour le surplus de ce Mémoire intéressant, nous renverrons à l’ouvrage dans lequel il a été consigné en entier.


Nouvelles Lunettes de spectacle, par M. Cauchoix. Commissaires, MM. Charles, Poisson, et Biot, rapporteur. 22 janvier 1816.

On donne aux lunettes de ce genre un objectif à large ouverture, on n’emploie qu’un faible grossissement, et la distance focale de l’objectif doit être fort courte. Il en résulte que les aberrations de réfrangibilité et de sphéricité sont très-sensibles. Pour y remédier, il faut trouver des courbures telles que ces aberrations se compensent ou s’atténuent : de telles combinaisons de courbure sont aujourd’hui ce qu’il y a le plus à désirer pour le perfectionnement des grands objectifs. Dans les lunettes de spectacles on n’avait pu atteindre encore qu’au grossissement de 1 ou de 3 fois. Le nouveau pas fait par M. Cauchoix consiste à avoir trouvé le moyen de détruire complètement les deux aberrations de l’objectif, et à lui faire supporter un grossissement beaucoup plus considérable. À ces avantages il a su joindre celui d’une grande clarté ; ce qui est dû en partie à l’introduc-