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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 1.djvu/69

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PARTIE MATHÉMATIQUES.

ténue beaucoup les effets des irrégularités du travail… Dans les objectifs de M. Le Rebours, les lunettes de flint et de crown sont seulement superposées. C’est un avantage dont le temps peut seul déterminer l’importance. L’Académie a déjà eu plusieurs occasions de s’occuper des importans travaux de M. Le Rebours. C’est à lui que les astronomes français doivent le plaisir de pouvoir placer une lunette française en tête des meilleurs instrumens de l’Observatoire Royal. Un nouvel objectif, de 18 centimètres (6 pouces) dont on étudie maintenant les effets, prouve que cet artiste cherche avec le zèle le plus louable et le plus désintéressé, à vaincre les difficultés qu’ont rencontrées jusqu’ici les opticiens, qui se sont occupés de ces grands instrumens. Nous désirons vivement que M. Le Rebours puisse trouver dans le débit des excellentes lorgnettes qu’il vient de construire, les moyens de continuer ses utiles et laborieuses recherches.

« En général, il nous semble que l’Académie doit voir avec plaisir, et encourager par son approbation, les travaux de deux artistes qui, pour la construction des instrumens d’optique, sont parvenus à nous rendre tout-à-fait indépendans de l’étranger. Nous ne serions pas même éloignés de penser que leurs ateliers renferment dans ce moment un plus grand nombre d’excellentes lunettes achromatiques à large ouverture, qu’il ne s’en trouverait chez tous les opticiens de Londres réunis. »


Miroirs Parallèles de MM. Richer fils. Commissaires, MM. Bouvard, et Arago, rapporteur, 11 mars 1816.

Ces verres, d’un travail très-difficile, sont employés dans la construction des instrumens à réflexion, dans celle des horizons artificiels pour les observations qu’on fait à terre.

MM. Richer ont pensé que, s’ils parvenaient à construire eux-