cité de l’air dilaté. Ce calcul, contre lequel je ne vois pas qu’on puisse élever d’objection, suffirait pour montrer que ce n’est pas à une diminution de capacité qu’il faut attri-
autre gaz, l’excès sera On aura donc Séparant les éléments relatifs à l’enveloppe de ceux du gaz qu’elle renferme, on aura, en nommant le poids du verre, et sa chaleur spécifique : dans la série d’expériences dont il s’agit, pour l’air à et à Il sera donc facile de tirer, de la proportion précédente, ou la capacité du même gaz, dont le poids sera donné, ainsi que les excès et correspondants au même temps écoulé ; ou bien la valeur de que l’on devrait observer si prenait une valeur déterminée.
Le 2e Mémoire de MM. de La Rive et Marcet, dont j’ai plus haut annoncé l’extrait, vient de paraître pendant l’impression de celui-ci, dans le tome 41 des Annales de chim. et de phys., p. 78. Les objections précédentes conservent la même force relativement aux conséquences que les auteurs tirent de leurs nouvelles expériences. Avec le ballon pesant grammes et renfermant gram. d’air, qu’ils ont substitué au premier, le rapport des quantités de chaleur nécessaires pour produire une même variation de température dans l’air et dans son enveloppe, serait à peu près 155, au lieu de 1126, qui convenait au premier appareil ; ce qui n’apporterait qu’un changement insignifiant dans le résultat du précédent calcul Il paraît que le réchauffement du système était encore trop rapide pour que l’hydrogène s’accordât avec les autres gaz. En recouvrant d’une feuille d’argent la surface extérieure du ballon, je suis persuadé qu’alors on ne trouverait plus de différence, même pour ce gaz, dont les molécules possèdent en effet une mobilité beaucoup plus grande que celle de tous les autres, ainsi qu’on peut le prévoir, en comparant les pesanteurs spécifiques de tous ces fluides.