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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 10.djvu/43

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partie de la côte qu’il a levée à la côte d’Afrique, a déterminé la position géographique d’un grand nombre de points de la côte d’Or et de celle qui s’étend plus au sud jusqu’au cap Lopez ; on lui devra un plan de la baie de San-Antonio dans l’île du Prince. Des montres marines sont embarquées à bord des bâtiments de S. M. Les officiers font concourir les longitudes des montres avec le résultat des distances de la lune au soleil et aux étoiles, et obtiennent, à l’aide de ces deux moyens, des positions géographiques d’une exactitude plus que suffisante pour la sûreté de la navigation, et bien supérieures à celles que l’on pouvait obtenir autrefois, à moins que l’on n’eût occasion d’observer les occultations d’étoiles. On a pu remarquer que des distances observées en grand nombre sur plusieurs points, et rapportées à un seul par les différences en longitude des montres, donnent dans certains cas des longitudes qui méritent autant de confiance que le résultat d’une seule occultation observée dans un seul lieu.

Les méthodes pour faire utilement usage des montres marines, et pour combiner les résultats qu’elles donnent avec ceux des distances, sont fixées : c’est ce qui a donné les moyens de publier des séries de longitudes obtenues par des montres dans les principales campagnes. On en a déjà publié un grand nombre dans la Connaissance des temps, afin de les faire connaître à tous les géographes. La disposition des tableaux est telle, que l’on pourra juger toujours de la confiance que chacune d’elles mérite en particulier, et de celle que l’on doit ajouter à la masse des longitudes faisant partie d’une même série. Les mouvements diurnes de chaque montre sont indiqués au commencement et à la fin de chaque série, et les moyens employés pour conclure la longitude de cha-