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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 10.djvu/463

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aux expériences connues à l’époque de la publication de son ouvrage[1]. Creighton[2] prit l’exposant qui lui parut mieux s’accorder avec les résultats du docteur Ure. M. Southern[3] adopta le nombre qu’il détermina sans doute par tâtonnement. M. Tredgold[4] rétablit l’exposant de Creighton, en changeant le coëfficient ; enfin, M. Coriolis[5], dans l’intéressant ouvrage qu’il vient de publier, s’arrête à l’exposant déduit des observations de Dalton au-dessous de et de la table que nous avons donnée dans le rapport provisoire adressé au Gouvernement[6]. Cette formule diffère très-peu de celle que nous avions employée à cette époque pour calculer la table dont il vient d’être question ; elle satisfait très-bien aux observations extrêmes et ne s’écarte que de ou dixièmes de degré des nombres intermédiaires ; mais nous préférons, comme étant d’un usage plus facile et d’une exactitude encore plus parfaite, la formule exprime l’élasticité en atmosphères de et la température à partir du e degré, positivement en-dessus et négativement en-dessous, en prenant pour unité l’intervalle de Le seul coëfficient qui

  1. Natural philos. t. 2, p. 400.
  2. Philosophical Magazine, t. 53, p. 266.
  3. Robison mecan. philosophy, t. 2, p. 172.
  4. Traité des machines à vapeur, 1828, in-4o, trad. de Mellet, p. 101
  5. Du calcul de l’effet des machines, 1829, in-4o, p. 58. La formule est exprime l’élasticité en atmosphères de et la température en dég. centig, à partir de
  6. Annales de Chimie et de physique, t. 27, p. 101.