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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 10.djvu/477

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communiquent intérieurement l’un et l’autre avec les bouts d’un fil formé de deux autres, platine et or, ou platine et fer, et extérieurement avec les extrémités du fil d’un multiplicateur ; puis on fait le vide sous la cloche et l’on y introduit du gaz hydrogène bien sec. Ces dispositions faites, on élève la température des points de jonction platine et or ou platine et fer avec une lentille sur laquelle on fait tomber des rayons solaires. Il se développe aussitôt un courant électrique, absolument semblable à celui que l’on obtient dans l’air, et pour la direction, et pour l’intensité ; ainsi les altérations produites dans les métaux par l’oxigène, n’ont aucune influence sur la manifestation des courants thermo-électriques qui sont dûs seulement à la différence des mouvements de la chaleur, quand elle passe d’une surface sur une autre. Pour prouver ce dernier point, il faut mesurer avec exactitude l’intensité de chaque courant, et voir si elle n’est pas soumise à une certaine loi. J’ai commencé par construire une table qui donne avec exactitude les rapports entre les déviations de l’aiguille aimantée dans un galvanomètre, et les intensités correspondantes du courant. La marche que j’ai suivie est la même que celle indiquée dans un de mes précédents Mémoires. Voici cette table. (Annales de chimie et de physique, t. XXXI, p. 371).