formés de métaux différents.
Dans un circuit fermé (fig. 4), formé de deux fils, l’un de fer, l’autre de cuivre, soudés en et si l’on maintient le point et les points adjacents, à droite et à gauche, à une température constante mais plus élevée que celle de en passant la partie dans un tube de verre recourbé, qui plonge dans un bain de mercure, on a un courant qui suit la direction et dont l’intensité est la même, tant qu’il n’y a pas de variations dans la température. Une différence de température dans les parties de chaque métal qui avoisinent les points de jonction, n’est pas la cause qui influe sur la production des phénomènes thermo-électriques ; car si l’on porte le foyer de chaleur en ou en la chaleur ne tarde pas à gagner le point et le courant va toujours dans le même sens, quoique ce soit, tantôt le fer, tantôt le cuivre qui ait la température la plus élevée. Il est probable que le rayonnement de la chaleur du cuivre au fer et du fer au cuivre au contact des deux fils, est une des causes qui agissent avec le plus d’efficacité pour produire le courant.
Il est facile, en outre, de démontrer que ce courant est dù au mouvement de la chaleur d’un métal dans l’autre, et non à des effets chimiques, résultant de l’action de l’oxigène sur les métaux. On prend une cloche de verre, dans laquelle on pratique deux ouvertures latérales ; à chacune d’elles on fixe avec du mastic un double crochet en platine, lesquels