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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 10.djvu/55

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Londres la longueur du pendule à secondes mesurée à Paris par Borda ; il obtenait ainsi en partie du mètre la longueur du pendule à Londres. Les remarques de la commission, fondées sur une comparaison que le capitaine Kater a faite avec beaucoup de soin, du yard avec les mètres étalons de l’observatoire de France et des archives, ont donné le résultat suivant le yard équivaut à on connaît ainsi avec une grande précision le rapport du yard impérial avec le mètre français.

Quant au rapport des poids français et anglais, on parvient, comme il suit, à les connaitre assez exactement. M. Hallstrom a donné, dans les Mémoires de l’Académie de Suède, des expériences faites avec de très-grands soins, et calculées par la méthode des moindres carrés sur la pesanteur spécifique et la dilatation de l’eau depuis zéro jusqu’à il trouve le maximum de densité à l’incertitude qui peut rester sur cette valeur probable étant d’un quart de degré, les résultats obtenus par M. Hallstrom servent à trouver les nombres dont il s’agit. Nous insérons ici la partie du rapport des commissaires qui concerne cette discussion. D’après le rapport entre le mètre et le yard, on trouve qu’un pouce cube d’eau distillée à la température normale de Fahrenheit ou 2/3 centigr., est égal à centimètres cubes, le mètre étant ainsi à sa température normale zéro : ces centimètres cubes d’eau distillée à la température de 2/3 étant ramenés au maximum de densité, sont équivalents en poids à ou centimètres cubes, en admettant, d’après les expériences de M. Hallstrom, qu’un volume d’eau repré-