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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 10.djvu/56

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senté par l’unité au maximum de densité ou à cent devient, par sa dilatation, à 2/3 cent.: or grammes, tel est le nombre de grammes qui équivalent à un pouce cube d’eau distillée à 2/3 pesé dans le vide ; mais, d’après la loi anglaise, ce pouce cube d’eau doit être pesé avec des poids de cuivre dans l’air à 2/3, le baromètre étant à pouces : il faut donc chercher la perte de poids qu’éprouve dans l’air un pouce cube ou centimètres cubes d’eau, et le poids en cuivre. On trouve, par le calcul, que centimètres cubes d’air pèsent grammes. Quant au poids de cuivre, dont la densité est celle de l’eau étant l’unité, le volume d’air qu’il déplace est fois plus petit et son poids seulement de grammes. La différence entre ces deux pertes de poids dans l’air donne enfin pour ce qu’il faut retrancher du poids, grammes, d’un pouce cube d’eau dans le vide, et l’on obtient pour le poids d’un pouce cube d’eau distillée pesée dans les circonstances exigées par la loi anglaise : mais cette même loi veut que ce poids soit de grains, dont font la livre troy ; on trouve d’après cela, que la livre troy vaut grammes, et l’once grammes. L’auteur du Mémoire ne trouve que ce résultat est un peu faible, parce qu’on y suppose une trop grande dilatation de l’eau, et parce qu’on n’a pas eu égard au poids de l’air déplacé par le poids de cuivre. Le résultat que nous trouvons, ajoute le rapporteur, s’accorde, à ou milligrammes près, avec les pesées que nous avons faites d’une once construite avec soin en Angleterre et envoyée à un fabricant de balances de Paris.

Les conclusions proposées, et que l’Académie a adoptées,