Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 10.djvu/635

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et à cause de (no 22), on en conclut

pour le rapport de l’intensité de l’onde transmise, qui a lieu au point quelconque de la droite à celle de l’onde directe, qui répond au point appartenant à la surface de séparation des deux fluides. On voit par là que, le long d’une même droite perpendiculaire à l’onde transmise, l’intensité est constante, et qu’elle ne varie d’un point à un autre, qu’à raison de l’intensité relative à ce point ; ce qui tient à ce que nous avons supposé la distance très-petite par rapport à l’éloignement du centre de l’ébranlement primitif.

Si l’on considère autour du point une portion très- petite de la surface de séparation des deux fluides, l’aire de sa projection sur la surface de l’onde transmise, sera car les normales à ces deux surfaces font entre elles l’angle d’après la valeur de qu’on a trouvée dans le numéro précédent. La projection de soit sur la surface de l’onde incidente au point soit sur celle de l’onde réfléchie au même point, a pour valeur la portion de l’onde directe qui répond à cette petite surface et qui a pour intensité se partage donc en deux parties, l’une transmise, dont l’intensité est l’autre réfléchie, ayant pour intensité ; par conséquent on doit avoir

Or, en faisant dans la valeur de du no 23, substituant cette valeur et celle de dans cette équation, et supprimant