acquis plus d’intensité à mesure que les fibres du bois auraient acquis une plus grande courbure.
La conduite no 1, qui est supportée sur des rouleaux de fonte de fer, n’ayant à vaincre aucun obstacle de cette nature, doit manifester plus sensiblement les effets naturels de la condensation et de la dilatation. Les observations recueillies sur elles doivent , par conséquent, donner une mesure plus exacte de la dilatabilité spécifique de la fonte.
Jusqu’à présent nous n’avons eu aucun égard à l’influence que peut exercer la température de l’air de la galerie Saint-Laurent, pour modifier celle de nos conduites que nous avons supposée être la même que celle de l’eau qu’elles contiennent ; mais un corps dont les surfaces parallèles opposées sont en contact avec des fluides incompressibles ou élastiques maintenus à des températures diverses, doit évidemment acquérir une température permanente qui soit elle même une certaine fonction des températures respectives des deux fluides entre lesquels il est placé : si donc l’air de la galerie Saint-Laurent n’est point au même degré que l’eau de nos conduites, il n’est pas rigoureusement permis de supposer que celles-ci acquiereront la même température permanente que celle-là.
Pour éclaircir par un exemple simple ce que nous disons ici, supposons qu’au lieu d’être renfermées dans une galerie pleine d’air, nos conduites toujours remplies d’eau à la température observée soient plongées dans une masse d’eau à