qui ont éclairé les questions les plus importantes de la physique ; les nouveaux Mémoires qu’il a présentés, et dont nous allons indiquer l’objet, sont autant de témoignages du zèle qui anime ses travaux, et des avantages qu’ils procurent aux sciences.
Le premier Mémoire traite de la compression des gaz. Les expériences qui y sont rapportées font connaître que les gaz ammoniacal, acide sulfureux, acide hydro-sulfurique, le cyanogène, etc., comparés à l’air atmosphérique, subissent, dans tout le cours de la compression, une diminution de volume différente de celle qu’éprouve ce dernier gaz ; ainsi, les volumes de ces gaz ne sont pas proportionnels aux pressions.
L’appareil de M. Despretz consiste en deux éprouvettes exactement comparables, et plongeant dans le mercure : l’unede ces éprouvettes contient l’air ; l’autre contient le gaz qu’on lui compare. Cet appareil est placé dans un tube de cristal plein, et dans l’intérieur duquel on exerce une pression à l’aide d’une pompe foulante.
Les nombres suivants, qui répondent à l’air atmosphérique, au gaz hydro-sulfurique et au gaz ammoniacal, donneront une juste idée des différences dont il s’agit.