Cependant postérieurement à ces pièces, il en existe d’autres en liaison non seulement par une articulation communę, mais par des fonctions identiques, venant à en compléter le service : ce sont les pièces qu’on a nommées dans l’homme apophyses ptérigoïdes internes. Schneider qui les a remarquées chez les reptiles dans une dépendance en quelque sorte servile des palatins, les a jugées être de vrais palatins, bien que d’une autre sorte : d’où les noms qu’il leur a à toutes deux imposés, palatins antérieurs et palatins postérieurs. Toutefois, ces derniers palatins m’ont paru présenter un caractère évident de spécialité dans les trois autres classes des vertébrés, et je les ai appelés hérisséaux ; hérisséal, du nom de l’académicien Hérissant, le premier anatomiste qui s’en soit occupé à titre d’une détermination philosophique. Je complète ce que j’en dois dire ici, en faisant observer que dans les tortues, ce qui est également chez les mammifères, elles existent à la suite, mais d’ailleurs sur les flancs des palatins.
Je passe enfin à une autre et dernière combinaison, à l’un des plus grands faits de la zoologie, pour l’exposition duquel j’ai disposé et rappelé ce qui précède. Que l’hérisséal, (pièce si petite que, sous l’appellation d’une simple apophyse,
v v désignent les issues des canaux cranio-respiratoires, ou celles des arrière-narines. J’ai fait enlever à dessein une lame de l’hérisséal gauche v’, en sorte que je montre dans ma préparation dessinée deux exemples des circonstances ci-dessus décrites : c’est à savoir à gauche le cas des mammifères v’ ; cas partagé par les téléosaures, où le débouché des fosses nasales dans le palais a lieu en arrière de la pièce palatine, t, fig. 3 ; et cet autre cas uniquement crocodilien, où ce débouché apparait par-delà l’hérisséal v", soit à droite fig. 3, soit des deux côtés fig. 7.
