Ainsi sont quatre ordres de faits relativement au mode de formation du canal nasal, lesquels je résume ainsi :
1o Chez les poissons, l’entrée et la sortie existent en dehors de la face. Point de canal cranio-respiratoire, dont les éléments soient étagés en voûte palatine ;
2o Chez les reptiles, et il faut en distraire les crocodiles, le canal nasal traverse le champ des os de la face et débouche dans le palais en avant des palatins ;
3o Chez les animaux à sang chaud, les mammifères et les oiseaux, mais avec un caractère plus prononcé chez les mammifères, les ouvertures nasales postérieures débouchent derrière les palatins ;
4o Et, enfin, chez les crocodiles, ces mêmes orifices se montrent tout à l’arrière-partie du crâne, étant pratiqués dans une gorge terminale des hérisséaux.
environs de Caen.
Parvenu à cette généralisation des faits par mes études sur le crocodile, à une expression aussi nette et aussi précise de ses affinités naturelles, je me ressouvins qu’il existait de savantes publications sur un crocodile qu’on avait trouvé à l’état fossile dans la campagne de la ville de Caen. J’en allai voir quelques parties conservées dans nos galeries. Sur le morceau assez complet pour être déterminable, était un hérisséal entier. Mais quelle fut ma surprise de trouver cette pièce
