Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 12.djvu/171

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ration pulmonaire qui ont pu s’accommoder[1] des nouvelles conditions de l’atmosphère. Que les modifications des milieux ambiants aient persévéré dans la même direction et soient dans le moyen âge un moment devenues plus intenses, les cellules pulmonaires s’en seront ressenties. De là une légère altération dans leur forme, laquelle ne peut se manifester ainsi, sans se propager de proche en proche dans tout le reste de l’organisation.

Troisièmement. Enfin, nous comprenons dans une dernière période l’âge suivant, s’appliquant aux arrangements du monde présentement constitué, dont nous fixons le commencement à la naissance des animaux qui n’ont point d’analogues parmi les ossements trouvés fossiles : l’espèce humaine est dans ce cas.

Ce n’est point un Mémoire sur ces graves questions de géologie que j’ai voulu présenter ici : ce sujet terminera mes recherches sur les animaux fossiles. Ici donc ne sont que des aperçus, de premières idées qui ont besoin d’être élaborées. Je n’ai voulu, en les produisant aujourd’hui, que montrer le parti qu’on pourra un jour tirer de mes nouvelles observations au sujet des ossements fossiles : je m’y dévoue en raison de cette utilité. Plus de faits particuliers seront établis,

  1. Difficilement, et par un travail contrarié dans une certaine étendue. C’en est assez pour que, les êtres étant successivement le produit d’une situation atmosphérique antérieure et différente, ces combinaisons nous donnent leurs faits d’abord modifiés d’une façon, pour l’être ensuite d’une autre, c’est-à-dire sous les influences qui résultent de la position nouvelle et actuelle des choses.