permis de signaler aujourd’hui que par son épigraphe : In minimis maxima patientia. Je cite ici cet ouvrage, attendu que je vais m’autoriser d’un savoir que j’y ai puisé.
Les développements d’où résulte la transformation sont opérés par l’action combinée de la lumière et de l’oxigène, et les changements corporels par la production de nouveaux vaisseaux sanguins, qui sont alors soumis à la règle du balancement des organes, dans ce sens que si les fluides du système circulatoire se précipitent de préférence dans de nouvelles voies, il en reste moins pour les anciennes. Ces vaisseaux alternants, qui ici se contractent et qui là se dilatent, changent les rapports des organes où ils se rendent ; et comme c’est successivement sur tous les points du corps, la transformation devient générale, ici par l’atrophie et la ruine de quelques parties, et là par l’hypertrophie de plusieurs autres, dont il y avait d’abord à peine le germe. M. le docteur Edwards[1] en retenant sous l’eau des têtards, a retardé ou mieux empêché leur métamorphose. Ce qui fut là expérimenté en petit[2], la nature l’a pratiqué en grand, à l’égard
- ↑ De l’influence des agents physiques sur la vie. in-8o. 1824.
- ↑ De semblables expériences seront un jour tentées : et je ne doute pas que par elles on n’arrive facilement à montrer toutes les ressources et l’action directe de la nature, quand elle opère la transformation des corps organisés au fur et à mesure du travail de leur développement successif. Qu’effectivement vous vous procuriez expérimentalement une autre sorte d’état météréologique, la loi d’affinité de soi pour soi pourvoira sous le régime d’un autre milieu aux conditions de l’arrangement moléculaire, d’où proviennent les combinaisons des tissus organiques et tant de modifi-
par l’Académie en 1831, et ayant obtenu, le 27 juin de la présente année à titre d’encouragement, la somme entière destinée au prix.
