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l’année suivante (1802) sur les différentes combinaisons de l’azote avec l’oxigène, c’est-à-dire sur l’oxide nitreux et les gaz nitreux nommés aujourd’hui protoxide et deutoxide d’azote, et sur les proportions de leurs éléments, ainsi que sur celles de l’hydrogène et de l’azote dans l’ammoniaque, qui prennent déja une importance plus générale pour la chimie, étaient les suites et le complément naturel de ses premières observations sur le gaz nitreux, et il en résulta l’invention d’un nouvel eudiomètre[1]. Une solution de muriate ou de sulfate de fer imprégnée de gaz nitreux se trouva absorber l’oxigène plus facilement et plus promptement qu’aucune autre substance.

Nous ne pouvons pas accorder non plus beaucoup de temps à ses découvertes en minéralogie, bien qu’elles ne soient certainement pas sans importance. En 1805, son analyse d’une pierre du Devonshire, que l’on avait nommée vavellite, fournit à cette science une espèce nouvelle, une combinaison d’alumine pure avec de l’eau[2].

La même année, il enseigna une nouvelle méthode d’ana-


    parts of certain astringent vegetables and on their operation in tanning.

    Soc. roy. London, 24 feb. 1803.

    Philos. trans. t. XCIII, p. 233.

    Nicholson’s journal, t. 5, p. 256.

    Bibl. britan., t. 26, p. 158.

  1. An account of a new eudiometer. Nicholson’s journal, in 4to. vol. 5, p. 175. Bibliot. brit. VII. p. 246. Ann. chim. tom. XLII, p. 301.
  2. (2) An account of some analytical experiments on a mineral production from Devonshire, consisting principally of alumine and water. Soc. roy. Lond. 28 feb. 1805. Philos. trans. XCV, p. 155. Bibl. brit. XXX, p. 303. Ann. de Chimie, LX, p. 297.