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tout à côté, l’extrémité de la tige en a conservé un petit fragment sous un angle obtus : le dessin rend cela avec exactitude.

Maintenant voici ce que nous apprend cette tige qui s’est arrêtée auprès et en dedans du trou déja cité ; circonstance notée au point b de la fig. Z, fig. 19. Ceci nous fait connaître que la partie moyenne entre les deux post-rupéaux, constituant la muraille commune aux deux cavités adossées, crânienne et tympanique centrale, offre dans le crocodilus lucius un cas d’atrophie. L’inter-pariétal, à quoi il convient d’attribuer cette lame qui est commune aux deux cavités, ne se répand extérieurement qu’au moyen d’un filet grêle, lequel arrête sa pointe terminale en dedans de la grande cavité tympanique.

Or, ce n’est pas cela que nous montrent les autres crocodiles ; chez tous ceux dont nous avons traité précédemment, non-seulement la tige qui est plus forte, forme une expansion osseuse d’une grande étendue, mais de plus elle fait une large saillie au dehors, de sorte que c’est cette saillie qui intervient dans le plancher externe du crâne, et qui est finalement la très-grosse tubérosité marquée K, dont nous nous sommes occupés au commencement de cet article.

Article IV.
En quoi les observations de l’article précédent s’accordent ;
et conclusions à ce sujet.

Afin de faire mieux comprendre où tendent et conduisent ces observations, retournons pour un moment à notre point de départ, et revenons sur les impressions et juge-