Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 12.djvu/240

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environnantes. C’en est assez de ces circonstances pour que cette partie soit adjugée comme détermination à l’inter-pariétal. Ajoutons que l’on se trouve encore fortifié dans ce sentiment par ce qui suit : l’inter-pariétal se prolonge à sa face interne en un pédicule qui occupe la région moyenne, qui est plus ou moins renflé selon les espèces, et qui s’en tient à n’être qu’un filet grêle dans le crocodilus lucius.

Chez ce dernier crocodile, l’inter-pariétal est en effet réduit à un minimum de composition, produit sous son plus petit volume. En se répandant de son point d’origine et se propageant en un simple filet grêle, il ne dépasse point l’occipital supérieur pour devenir entre cet os et le pariétal l’une des pièces de l’extérieur du crâne : il s’en va, au contraire, finir à un point[1] de la paroi interne du sur-occipital. Toutefois, que l’inter-pariétal se rende et se termine sur ce point, c’est qu’il commence ailleurs, et nécessairement à son autre extrémité. Et en effet le pédicule qui se répand de la voûte crânienne au sur-occipital, prend son origine entre les parties latérales renflées et celluleuses de cette partie centrale. Mais plus haut, nous avons montré que ces parties latérales et renflées, qui renferment le vestibule et les canaux semi-circulaires, n’étaient autres que les rochers supérieurs ou les post-rupéaux. Voilà donc que la lame centrale qui sert de voûte à la boîte crânienne n’est point une expansion des flancs extérieurs des deux post-rupéaux, un produit aminci d’un bord gagnant le bord opposé ; c’est le corps même de l’inter-pariétal, considéré à son origine, étant bien à sa place et dans sa fonction, tenant à distance les rochers

  1. Au point b, fig. 19, portion Z.