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seil du roi, d’augmenter de deux cents membres la communauté des barbiers-perruquiers-baigneurs-étuvistes, qui, comme on vient de le voir, était déja composée de pareil nombre. Ceux-ci, craignant les suites de la concurrence qu’une nouvelle création d’offices occasionerait, crurent devoir s’en racheter en payant une contribution volontaire de cent mille livres.

On ne leur tint pas grand compte de ce sacrifice, car au mois de février 1692[1], un nouvel édit du roi créa, pour Paris, cinquante nouveaux offices de barbiers-perruquiers-baigneurs-étuvistes. La peine qu’on éprouva à vendre ces offices[2], était une preuve évidente qu’il n’en existait déja que trop. Cependant la guerre de la succession ayant rendu le besoin d’argent encore plus pressant, il fallut faire ressource de tout un édit du mois de juillet 1706[3] créa deux cents nouvelles charges de barbiers-baigneurs-étuvistes,


    cents barbiers, dont la proposition avait été faite au conseil. Édit du roi, portant création, par augmentation, de cent offices de barbiersperruquiers-baigneurs-étuvistes, à Paris, décembre 1691.

  1. Édit du roi, du mois de février 1692, portant augmentation de cinquante offices de barbiers-perruquiers-baigneurs-étuvistes, dans la ville de Paris.
  2. Arrêt du conseil, du 22 février 1695, qui dispense ceux qui acquerront les places de barbiers-perruquiers-baigneurs-étuvistes, créées par l’édit du mois de novembre 1691, dont la finance sera au-dessous de 300 livres, de prendre des lettres de provision, et qui règle les droits de réception et prestation de serment, à la somme de 4 livres pour tous frais.
  3. Édit du roi, du mois de juillet 1706, portant création de deux cents nouvelles places de barbiers-perruquiers-baigneurs-étuvistes, dans la ville de Paris , et aussi dans les autres villes du royaume.