Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 12.djvu/566

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De l’autre côté de la rivière, il s’est établi huit nouvelles maisons de bain, qui ne reçoivent également que des eaux de la Seine. Ce sont, par ordre de dates, les bains de la pompe à feu du Gros-Caillou, qui furent établis en 1817 ; ceux de la rue de Babylone, en 1819 ; on ouvrit, en 1823, ceux de la rue de la Bûcherie, près de l’Hôtel-Dieu, et ceux du passage Sainte-Marie, dans la rue du Bac ; on ouvrit, en 1826, ceux de la rue des Quatre-Vents, près de Saint-Sulpice ; en 1828, ceux de la rue Saint-Pierre, à Chaillot ; enfin, en 1830, ceux de la rue de la Licorne, dans la Cité, et ceux de la rue Saint-Dominique, au Gros-Caillou.

Il faut ajouter à tous ces bains ceux qu’on a établis en 1819 dans l’impasse des Feuillantines, rue du faubourg Saint-Jacques. Ce sont les seuls qui soient alimentés par les eaux d’Arcueil.

Les neuf dernières maisons de bain dont nous venons de faire mention contiennent ensemble deux cent trente et une baignoires.

En résumé, les établissements de bains publics exploités à Paris, dans le moment actuel, sont au nombre de soixante-dix-huit, et l’on y compte deux mille trois cent soixante-quatorze baignoires en place.

Indépendamment de ces baignoires auxquelles on peut appliquer la dénomination de baignoires fixes, parce qu’elles sont à demeure dans les divers établissements que nous venons d’énumérer, il faut encore compter les baignoires mobiles, que les entrepreneurs de la plupart de ces établissements entretiennent pour être transportées au domicile des particuliers qui ne peuvent ou qui ne veulent point aller