cellules sont bien mieux appropriées aux habitudes de la population aisée qui les fréquente aujourd’hui.
Ces bateaux sont au nombre de cinq.
Le premier, auquel on a conservé le nom de Bains de Poithevin, est placé sur le quai d’Orsay : il contient quarante-cinq baignoires.
Le second est placé immédiatement au-dessus du Pont-Royal, sur la rive droite de la Seine ; on y compte cent dix-huit baignoires ; c’est le plus grand de tous.
Le troisième, qui n’en contient que cent huit, stationne à la pointe de l’île du Palais, contre le terre-plein du Pont-Neuf.
Le quatrième, destiné spécialement aux habitants de l’île Saint-Louis et des quartiers voisins, est fixé sur la rive droite de la Seine, au-dessous du Pont-Marie ; il n’y a que cinquante-quatre baignoires.
Enfin, un cinquième établissement de bains sur bateau est placé au débouché du Pont-au-Change, sur la rive droite de la Seine. Celui-ci, affecté spécialement à l’usage des Israélites, contient dix baignoires seulement.
On voit, d’après ces indications, que les baignoires sur bateau sont au nombre de trois cent trente-cinq, lesquelles, ajoutées au nombre de celles tant fixes que mobiles, que nous avons comptées dans les soixante-dix-huit maisons de bain ouvertes sur différents points de Paris, donnent en somme trois mille sept cent soixante-huit baignoires, exploitées à prix d’argent.
Nous laisserions incomplets les documents que nous mettons sous les yeux de l’Académie, si nous ne faisions pas ici mention des bains simples et médicinaux, dont l’adminis-