Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 12.djvu/598

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3. D’abord, deux de ces estomacs, le premier et le second, sont placés parallèlement l’un à l’autre, ou au niveau l’un de l’autre ; et l’oesophage se rend, presque également, dans les deux. Ensuite, l’œsophage se continue en une gouttière ou demi-canal ; et ce demi-canal se rend, presque également encore, dans deux estomacs, le second et le troisième. Enfin, toutes ces parties, l’oesophage, le demi-canal de l’œsophage, le premier, le second, le troisième estomac, toutes ces parties non-seulement communiquent entre elles, mais elles communiquent toutes par un point commun, point où se termine l’oesophage, où commence son demi-canal, et vers lequel s’ouvrent ou aboutissent les trois estomacs.

4. Or, je viens de dire que les aliments sont déglutis une première fois : dans lequel des deux premiers estomacs vont-ils, lors de cette première déglutition ? La disposition anatomique ne décide pas ; car l’œsophage, ou le canal qui conduit les aliments, se rend, à peu près également, dans les deux.

J’ai dit ensuite que les aliments sont rejetés ou ramenés à la bouche : quelles sont les parties qui déterminent cette réjection ? La disposition anatomique ne décide pas davantage ; car toutes les parties qui peuvent y concourir, ou que l’on a tour à tour supposées y concourir, c’est-à-dire l’œsophage, le demi-canal de l’œsophage, le premier, le second estomac, toutes ces parties aboutissent au même point, au point même où le phénomène de la réjection s’opère.

J’ai dit enfin que les aliments, après avoir été ramenés à la bouche et remâchés, sont déglutis une seconde fois : dans