Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 12.djvu/680

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moyen d’une chaîne métallique pour l’écoulement de l’électricité. Quand on veut élever la température du corps, on verse dans le tube de cuivre un liquide suffisamment chauffé.

On pratique aussi deux ouvertures dans la planchette : l’une, d’environ un décimètre de diamètre, pour l’usage intérieur de la balance, peut être fermée à volonté avec une capsule en verre dont le bord est revêtu d’une douille à vis ; cette capsule est aussi destinée à recevoir les substances qui absorbent l’humidité de l’intérieur de la balance : l’autre ouverture sert à passer un petit tube en verre, recouvert d’un vernis à la gomme laque et portant à son extrémité supérieure le corps qui doit presser celui placé entre les deux plans circulaires ; ensuite, quand on veut exercer la pression, on pose ce tube, au moyen d’un petit pied, sur une des extrémités d’un fléau de balance, dont l’autre est disposée pour recevoir les poids nécessaires à la production de la pression. L’ouverture pratiquée dans la planchette est suffisamment grande pour que ses mouvements ne soient pas gênés ; de plus, afin d’empêcher la communication de l’air extérieur avec celui renfermé dans la cage de la balance électrique, on fixe, au moyen d’un anneau, autour de l’ouverture, un cylindre en baudruche, au milieu duquel passe le petit tube et dont les dimensions sont telles, que la peau légère dont il est formé ne gêne nullement les mouvements du petit tube. Le fléau de la balance se hausse et se baisse à volonté à l’aide d’une vis de pression. Ensuite on dispose l’appareil de manière que le fléau soit dans une direction horizontale, lorsque les deux corps soumis à la pression ne font que se toucher. Les choses étant ainsi disposées, on