Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 12.djvu/682

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ce fil ne sont plus isochrones : on doit donc les rejeter.

L’un des corps est placé entre les deux plans en cuivre et poli sur une de ses faces, et l’autre, que l’on prend ordinairement de liége ou de moelle de sureau dans les expériences comparatives, a la forme d’un petit disque de très-peu d’épaisseur et de même diamètre que le disque de clinquant de la balance. Il suit de là que lorsque ces deux disques, après avoir été ramenés au zéro de l’échelle, sont en contact, il y a partage égal d’électricité : la répulsion a lieu aussitôt, et on en mesure l’effet au moyen d’une circonférence de cercle divisée, tracée sur la planchette horizontale. La forme plus ou moins cylindrique de la cage ne peut donc altérer en rien la valeur des degrés. On détermine exactement la position du bras de levier qui porte le disque de clinquant, au moyen d’une règle verticale posée sur un pied circulaire, que l’on promène le long de la circonférence de cercle, et dont le centre correspond au prolongement du fil de torsion.

Voyons maintenant où conduit le partage égal d’électricité entre les deux disques : on sait que la force totale de la répulsion varie pour chaque distance dans le même rapport que les quantités d’électricité qui contribuent à cette répulsion ; il est donc nécessaire que l’expression de son énergie, qu’on appelle réaction électrique, soit proportionnelle au produit de ces deux quantités. Or, représentons par a l’excès d’électricité acquise par le disque de liége ou de moelle de sureau au sortir de la compression : aussitôt après le contact avec le disque de clinquant, l’un et l’autre posséderont un excès d’électricité la réaction électrique sera donc exprimée par mais cette même réaction est don-