Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 12.djvu/718

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nent le nombre et, parmi ces combinaisons, il en est une qui ne demande que trois jetons ; les autres emploient des nombres de jetons qui varient graduellement depuis jusqu’à

La composition des autres nombres donne lieu à des observations analogues, sur lesquelles il serait inutile de s’appesantir. Remarquons cependant qu’au-dessus de chaque nombre peut être formé d’autant de façons qu’il a d’unités moins une.

On augmenterait sans doute le nombre des combinaisons possibles en se donnant des jetons marqués du chiffre du chiffre et du chiffre etc.; mais les inconvénients l’emporteraient sur les avantages, le système perdrait son principal mérite, celui de la simplicité et de la clarté, et l’on ne gagnerait rien sous le rapport de la facilité de la formation des sommes. Les nombres et ne s’encadrent pas dans toutes les parties de l’échelle décimale ; les jetons n’y entreraient que de deux en deux dizaines, et les jetons et que de trois en trois dizaines ; de plus, si les jetons étaient des pièces de monnaie, leur trop grande. variété embarrasserait la circulation, elle nécessiterait des vérifications plus nombreuses, elle compliquerait la tenue des caisses, en exigeant des soins particuliers pour la classification des espèces ; elle introduirait de nouvelles chances d’erreur par le peu de différence qui existerait de la pièce de fr. à celles de fr. et de fr. entre lesquelles elle serait placée ; la pièce de fr. serait facile à confondre avec celle de fr. c’est une chose que l’on a vue lorsqu’il existait dans la circulation des écus de livres, dits constitutionnels ; leur diamètre différait peu de celui des pièces de fr.