que catégorie dans leurs rapports avec les connaissances chimiques auxquelles ils appartiennent, en ayant égard au degré de certitude de ces connaissances, on s’expliquera cet état de choses, en même temps qu’on appréciera à leur juste valeur les progrès réels que l’industrie doit à la chimie.
A. Les arts de la troisième catégorie, dont les procédés sont en quelque sorte, par leur précision, des opérations de laboratoire, n’ont été amenés à ce degré de perfection que parce que la science a parfaitement déterminé, 1° les diverses espèces de corps qui sont les matières premières de ces arts ; 2° toutes les combinaisons qu’elles sont susceptibles de former dans les circonstances où l’industrie les place ; 3° les modifications que ces espèces et leurs combinaisons mutuelles peuvent éprouver en raison des proportions respectives suivant lesquelles on les fait réagir, de la température à laquelle on les expose, du dissolvant qui sert à les traiter, etc., etc.
B. Les arts de la deuxième catégorie présentent quelques procédés qui sont encore loin d’être arrivés au degré de perfection de ceux qui appartiennent aux arts de la troisième, et cela par les raisons suivantes : 1° si les espèces de corps qui sont mises en présence par ces procédés sont connues, toutes les modifications qu’elles peuvent éprouver alors ne le sont pas ; et dans ces modifications nous comprenons celles qui résultent de combinaisons et celles qui ne dépendent que de simples arrangements de particules ;
2° Nous n’avons que fort peu de connaissances positives sur ce qui se passe dans plusieurs cas ; par exemple, lorsqu’un corps solide comme un sulfure, un oxyde, est décomposé par un corps également solide, qui ne touche le premier que par sa surface ; ou bien encore lorsqu’un corps