de dix-sept mois, pendant laquelle les troupes de la République ne déposèrent pas les armes un seul instant :
27 victoires, dont huit en bataille rangée ;
120 combats de moindre importance ;
80,000 ennemis tués ;
91,000 prisonniers ;
116 places fortes ou villes importantes prises, dont trente-six après siège ou blocus ;
230 forts ou redoutes emportés ;
3,800 bouches à feu ;
70,000 fusils ;
1,900 milliers de poudre ;
90 drapeaux.
Qu’on nous dise, si on l’ose, après avoir lu ce tableau, que la statistique n’est jamais éloquente !
Carnot quitta le comité de salut public peu de temps avant l’insurrection des sections parisiennes contre la Convention. Reportez vos souvenirs vers les événements militaires qui suivirent la retraite légale, obligée de notre confrère ; vous verrez, presque partout, la victoire abandonner les drapeaux de la République, les revers se succéder, comme précédem-