les conditions primitives du mouvement ont disparu par les résistances qu’il éprouve, est périodique comme les forces qui l’animent. Ce principe, combiné avec celui de la coëxistence des oscillations très-petites, explique d’une manière singulièrement heureuse, tous les phénomènes des marées, indépendants des circonstances locales. Les forces productrices de ces phénomènes, relatives à l’action d’un astre L, sont, comme on le voit dans le no 16 du liv. IV de la Mécanique céleste, exprimées par les différences partielles de la fonction
![{\displaystyle {\frac {3\mathrm {L} }{2r^{3}}}.\left(sin.v.cos.\theta +cos.v.sin.\theta .cos.(nt+\omega -\psi )\right)^{2}\,;\qquad (a)}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/7b1a62e4a05fa396429318a3f11930b980bac442)
en désignant par
la masse de l’astre ; par
sa distance au centre de la terre ; par
sa déclinaison ; par
son ascension droite comptée de l’intersection de son orbite avec l’équateur, et par
sa distance angulaire à cette intersection :
est l’angle horaire de cette intersection, et
est la latitude du port. Soit
l’inclinaison de l’orbite à l’équateur, on aura, par les formules de la trigonométrie sphérique,
![{\displaystyle {\begin{aligned}&sin.v=sin.\varepsilon .sin.\varphi ;\\&cos.v.sin.\psi =cos.\varepsilon .sin.\varphi ;\\&cos.v.cos.\psi =cos.\varphi ;\\&cos.^{2}v={\frac {1}{2}}.\left(1+cos.^{2}\varepsilon \right)+{\frac {1}{2}}.sin.^{2}\varepsilon .cos.2\varphi ;\\&cos.^{2}v.sin.2\psi =cos.\varepsilon .sin.2\varphi ;\\&cos.^{2}v.cos.2\psi ={\frac {1}{2}}.sin.^{2}\varepsilon +{\frac {1}{2}}.\left(1+cos.^{2}\varepsilon \right).cos.2\varphi .\end{aligned}}}](https://wikimedia.org/api/rest_v1/media/math/render/svg/8cd9756b119efbeeb6a50d1503a07845c4bd8a38)
La formule
devient ainsi :