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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 3.djvu/279

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les conditions primitives du mouvement ont disparu par les résistances qu’il éprouve, est périodique comme les forces qui l’animent. Ce principe, combiné avec celui de la coëxistence des oscillations très-petites, explique d’une manière singulièrement heureuse, tous les phénomènes des marées, indépendants des circonstances locales. Les forces productrices de ces phénomènes, relatives à l’action d’un astre L, sont, comme on le voit dans le no 16 du liv. IV de la Mécanique céleste, exprimées par les différences partielles de la fonction

en désignant par la masse de l’astre ; par sa distance au centre de la terre ; par sa déclinaison ; par son ascension droite comptée de l’intersection de son orbite avec l’équateur, et par sa distance angulaire à cette intersection : est l’angle horaire de cette intersection, et est la latitude du port. Soit l’inclinaison de l’orbite à l’équateur, on aura, par les formules de la trigonométrie sphérique,

La formule devient ainsi :