circuit est établie, et c’est alors seulement que ces derniers apparaissent. Dans les premières, il y a répulsion entre les corps électrisés de la même manière, l’attraction a lieu entre des corps électrisés d’une manière opposée, et quand les deux corps qui se sont attirés viennent à se toucher, et qu’ils sont susceptibles de conduire l’électricité, toute attraction cesse entre eux. Dans les attractions et répulsions des fils conducteurs, l’attraction a lieu, au contraire, quand les extrémités de ces conducteurs qui communiquent avec un même pôle de la pile sont du même côté, le contact ne fait point cesser l’attraction, et il y a répulsion quand ce sont les extrémités d’espèces opposées qui sont du même côté.
3o L’action mutuelle des deux parties du conducteur voltaïque reste la même quand, dans cette expérience, on rem place la portion fixe du fil conducteur dont on observe l’action sur la partie mobile, par une portion du même fil qui ne diffère de la première supposée rectiligne, qu’en ce qu’elle forme une ligne pliée et contournée à chacun de ses points, de manière que les distances de ces points à ceux de la partie mobile restent sensiblement les mêmes, et que le reste du circuit n'éprouve aucun changement.
L’importance de ce fait, dont M. Ampère a déduit la loi mathématique de ces nouvelles attractions et répulsions électriques, l’a engagé à le vérifier par des expériences variées Pour en rendre les résultats plus précis, il a suspendu la partie mobile a égales distances entre deux portions fixes, l’une rectiligne, et l’autre pliée et contournée comme nous venons de le dire ; il a établi les communications de manière que la portion mobile fut repoussée par les deux autres, et qu’on
