Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 4.djvu/211

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instruments à réflexion dans les reconnaissances militaires, le figuré géométrique des terrains, par le moyen des courbes de niveau équi-distantes, ou des lignes de plus grande pente et l’expression du relief des montagnes par les effets de la lumière et des ombres. L’auteur ne se dissimule pas que plusieurs des matières qu’il a traitées sont susceptibles de l’être d’une manière simple et élémentaire ; mais il a désiré que ses théories fussent plus générales et ses démonstrations plus élégantes. En parlant de la projection stéréographique, il dit en deux endroits la Projection de Ptolémée, quoique le suffrage unanime de l’antiquité en donne l’invention à Hipparque. Il est vrai que nous avons la traduction latine, d’une traduction arabe, qui porte pour titre : Planispherium Ptolemæi. Cet ouvrage, quand il serait de Ptolémée, ne contient rien qui ne fut dans celui d’Hipparque, et nous avons quelques raisons de croire qu’il n’est qu’une copie de l’ouvrage, vraiment original. Voyez Histoire de l’astronomie ancienne, tom. 2, p. 453-454 ; et l’Histoire de l’astronomie du moyen âge, pag. lxix.