Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 4.djvu/472

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Mais, sous quelque forme algebrique qu’on veuille presenter la racine me de l’unité, elle exprimera toujours, comme valeur résidue, chacun des nombres entiers qui résolvent l’équation binome indeterminée étant un nombre premier quelconque diviseur de


9. Si le nombre au lieu d’ètre premier, est un nombre composé, il est bien facile de voir que le même theorème a lieu encore, c’est-à-dire que les racines de l’équation indéterminée

sont également représentées par les racines de l’équation binome

Je ne m’arrête point à la démonstration de ce théorème, parce qu’on peut facilement le conclure de ce qu’on vient de démontrer dans le cas où est un nombre premier, en observant que les racines d’un degré compose reviennent à une combinaison des racines simples marquées par les facteurs de ce degré, ou à des racines de ces racines.

Ainsi l’on a généralement, pour la représentation analytique des nombres entiers qui résolvent l’équation binome indéterminée

la formule générale qui exprime les différentes racines mes de l’unité, l’exposant étant un diviseur quelconque du nombre