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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 4.djvu/520

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Mais d’un autre côté, suivant notre théorème général, les racines de cette équation sont représentées par les racines de c’est-à-dire, par les racines de l’unité. Donc la formule générale des racines de l’unité, étant rapportée au module particulier doit devenir entièrement rationnelle, et même délivrée de toute équivoque de signes radicaux, afin de donner toutes ses valeurs égales entre elles et à l’unité.

Cette expression est, comme on sait, de la forme

en désignant par toute la partie qui est affectée de radicaux. Or, la première partie rationnelle étant rapportée à équivaut à l’unité ; on a donc et par conséquent, toute la partie radicale rapportée à doit disparaître d’elle-même, afin qu’il ne reste plus aucun radical, et que toutes les valeurs de la formule se réduisent à la même valeur Mais les radicaux de que nous avons désignés précédemment par etc., ne peuvent tous disparaître, à moins que les expressions etc., ne contiennent le nombre par-tout facteur dans leurs différents termes.


40. On a donc ce théorème nouveau et très-remarquable, que j’ai avancé dans mon dernier Mémoire. Si l’on considère la formule générale des racines imaginaires de l’unité, d’un degré quelconque premier supérieur à on trouvera nécessairement l’exposant de ces racines par-tout facteur