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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 4.djvu/555

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à celle du point était double, on triple, ou quadruple. La même loi serait encore observée si fun des points m et appartenait au solide, et l’autre au milieu qui l’environne.

En admettant ce principe, on voit 1o que si l’on augmentait d’une quantité commune toutes les températures initiales de la masse solide et du milieu où elle est placée, les changements successifs des températures seraient exactement les mêmes que si l’on ne faisait point cette addition. Or ce résultat est pleinement confirmé par des expériences précises et multipliées, et il est regardé comme un fait constant par tous les physiciens qui ont observé les effets de la chaleur.

2o Si le milieu est entretenu à une température constante, et si le corps échauffé qui est placé dans ce milieu a des dimensions assez petites pour que la température, en s’abaissant de plus en plus, demeure sensiblement la même dans ses divers points, on voit que, selon le principe énoncé plus haut, il s’échappera à chaque instant par la surface du corps une quantité de chaleur proportionnelle à l’excès de la température actuelle sur celle du milieu. On en conclut facilement (voyez article 47) que la ligne dont les abcisses représenteraient les temps écoulés, et dont les ordonnées représenteraient les températures qui correspondent à ces temps, est une courbe logarithmique. Or les observations fournissent aussi ce même résultat (art. 103).

3o Supposons que le milieu soit à la température constante et que les températures initiales des différents points etc. de la masse soient

qu’à la fin du premier instant elles soient devenues