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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 4.djvu/76

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Ils commencent seulement à s’introduire dans les grands établissements publics ; et il n’y a aucun doute qu’ils ne procurent un jour une économie précieuse. L’usage du charbon de terre est plus que quadruplé depuis vingt ans, et ce résultat doit être attribué principalement à l’accroissement remarquable que reçoit chaque année dans Paris l’industrie manufacturière.

L’auteur n’a pu comprendre dans son travail qu’un certain nombre d’objets principaux. Il fait lui-même remarquer l’imperfection inévitable de plusieurs de ces résultats ; mais il a beaucoup augmenté le nombre des articles dont la connaissance doit le plus intéresser l’administration, et il les a évalués avec toute l’exactitude que l’on peut obtenir aujourd’hui en pareille matière.

Le Mémoire est terminé par un tableau comparatif des diverses consommations aux deux époques de 1789 et de 1817.

« Nous croyons devoir proposer à l’Académie d’accorder son approbation au Mémoire de M. Bénoiston de Chateauneuf, et d’inviter l’auteur à se livrer avec persévérance aux recherches qu’il a entreprises. Elles présentent dans leur état actuel un grand nombre de résultats utiles dignes de fixer l’attention de toutes les personnes qui s’intéressent aux progrès de l’administration et des sciences économiques. »