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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 4.djvu/770

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dissement du corps dont il s’agit, deux températures et correspondantes aux temps et on aura

on connaîtra donc facilement par l’experience l’exposant Si l’on fait cette même observation sur des corps différents, et que l’on sache quel est le rapport de leurs chaleurs spécifiques, on trouvera celui du coëfficient qui mesure la facilité avec laquelle la chaleur se dissipe par la surface. Réciproquement, si l’on est fondé à regarder cette dernière propriété de la surface comme étant la même dans deux corps différents, on connaîtra le rapport des chaleurs spécifiques. On voit par-là qu’en observant les temps du refroidissement pour divers liquides, ou autres substances enfermées successivement dans un même vase, on peut déterminer les chaleurs spécifiques de ces substances.

Nous remarquerons encore que le coëfficient qui mesure la conducibilité propre, n’entre point dans l’équation

ainsi les temps du refroidissement, dans les corps de petites dimensions, ne dépendent point de la conducibilité intérieure, et l’observation de ces temps ne peut rien apprendre sur cette dernière propriété. Mais on pourrait la déterminer, en mesurant les temps du refroidissement dans des vases de différentes épaisseurs.

Ce que nous avons dit plus haut, sur le refroidissement d’une sphère de petite dimension, s’applique au mouvement