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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 4.djvu/841

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et sont des constantes arbitraires. Soient etc., une suite de valeurs quelconques de et etc., une suite de valeurs correspondantes du coëfficient on aura

etc.

Supposons maintenant 1o que les valeurs etc. croissent par degrés infiniment petits, comme les abscisses d’une certaine courbe, en sorte qu’elles deviennent égales à etc., étant la différentielle constante de l’abscisse ; 2o que les valeurs etc. sont proportionnelles aux ordonnées de la même courbe, et qu’elles deviennent égales à etc., étant une certaine fonction de Il en résulte que la valeur de pourra être exprimée ainsi

est une fonction entièrement arbitraire, et l’intégrale peut être prise de à Toute la difficulté se réduit à déterminer convenablement la fonction arbitraire Pour y parvenir, il faut, en désignant par les températures initiales des différents points de la barre, supposer nulle dans l’expression de et l’égaler à on a ainsi l’équation de condition

Si l’on mettait au lieu de une fonction quelconque de et que l’on achevât l’intégration depuis jusqu’à