Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 5.djvu/182

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les coordonnées perpendiculaires à cet axe et qui passent par les points de division ; et pareillement, que, le diamètre de féquateur, dans le plan du même méridien, étant divisé en un nombre infini de parties égales on élève, par tous les points de division des perpendiculaires qui coupent les précédentes. On aura divisé ainsi l’aire du méridien en rectangles infiniment petits ; et si le plan de ce méridien tourne sur l’axe, le solide sera divisé lui-même en une infinité d’élémens dont la figure est celle d’une armille.

Chacun de ces élémens est placé entre deux autres dans le sens des et entre deux autres dans le sens des La quantité de chaleur qui passe d’un élément à celui qui est placé après lui dans le sens des est égale à

Ce second élément transmet donc à celui qui le suit dans le sens des une quantité de chaleur exprimée par

indiquant la différenciation par rapport à Donc J’élément intermédiaire acquiert, à raison de sa place dans le sens des une quantité de chaleur égale à On voit de la même manière qu’un élément transmet à celui qui est placé après lui dans le sens des une quantité de chaleur exprimée par que ce second élément communique à celui qui le suit dans le même sens, une quantité de chaleur égale à

étant ici le signe de la différenciation par rapport à Donc