d’où l’on tire
Je ne rapporterai qu’une des expériences par lesquelles j’ai vérifié cette formule. La distance de l’écran au point lumineux était de et le diamètre de l’ouverture de ou son rayon de En substituant à la place. de et à à la place de dans la première des valeurs de on trouve pour la distance à laquelle le centre de l’ombre est un noir du premier ordre dans la lumière rouge dont la longueur d’ondulation est égale à et en effet, en plaçant le foyer de la loupe à cette distance, le centre de l’ouverture circulaire me paraissait d’un noir très-foncé.
Dans la lumière blanche, sa teinte était d’un bleu clair moyen entre le bleu et l’indigo, autant que j’en ai pu juger du moins, sans avoir le spectre solaire pour objet de comparaison.
L’expression générale de l’intensité de la lumière pour les anneaux colorés réfléchis sous l’incidence perpendiculaire est représentant l’épaisseur de là lame d’air. En comparant cette formule à la précédente, on voit que le centre de l’ombre d’une ouverture circulaire doit présenter la même série de teintes que les anneaux réfléchis et que, dans l’expérience dont il s’agit, la teinte centrale doit être celle que donne une lame d’air d’une épaisseur égale à ou à en millionièmes de pouce anglais. Or, dans la table de Newton, l’indigo pur est donné par une épaisseur de ainsi doit répondre à un indigo légèrement violacé ; ce qui ne s’accorde pas très-exactement avec l’observation qui m’a offert une teinte à peu près moyenne entre l’indigo et le bleu.
Mais, en calculant l’intensité des sept principales espèces de rayons, et déterminant la teinte par la formule empirique de Newton pour les mélanges des rayons colorés, on arrive à un résultat qui s’accorde mieux avec l’observation.
On trouve d’abord pour les intensités des sept principales espèces de couleurs
