Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 5.djvu/503

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totale de sur le point ou de l’action équivalente de la couche dont l’épaisseur est sur ce même point suivant les coordonnées on aura

(3)

L’intégrale que représente ne sera pas la même fonction de dans ces formules et dans l’équation (2), à cause que, dans l’un des cas, le point est extérieur, et que, dans l’autre, il est situé dans l’intérieur de Il faut aussi observer que l’équation (2) ne subsiste plus, quand le point est à la surface même de ou qu’il n’en est éloigné que d’une distance insensible relativement aux dimensions de ce corps l’action exercée sur un point quelconque par les élémens magnétiques très-voisins de cette surface demeure inconnue et l’on en fait abstraction dans le calcul de l’action totale de sur un point extérieur, déterminée par les équations (3) ; ce qui ne peut, au reste donner lieu à aucune erreur sensible. Le point étant intérieur, la fonction fera connaître la direction d’une petite aiguille aimantée, dont l’action sur les points sensiblement éloignés de équivaudrait à celle de l’élément magnétique situé en ce point les cosinus des angles de cette direction avec les axes des seront respectivement

représentant la racine carrée de

et la quantité de fluide, soit boréal, soit austral, qui devrait être concentrée à chaque pôle de cette aiguille, sera proportionnelle à cette fonction (premier Mémoire, n.os 4 et 20).