Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 5.djvu/514

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dans le cas où ces corps sont électrisés par influence et contiennent en quantités égales les deux fluides vitreux et résineux. Si donc on a un ellipsoïde métallique, ou formé d’une matière quelconque conductrice de l’électricité qui soit électrisé par l’influence d’une force constante en grandeur et en direction dans toute son étendue, les formules précédentes en y faisant feront connaître l’action exercée par ce corps sur un point extérieur donné de position. L’équation (5) déterminera en même temps l’épaisseur variable de la couche électrique qui se formera à la surface, la nature du fluide en chaque point, et la pression électrique proportionnelle, comme on sait, au carré de cette épaisseur. Si en outre, ce corps a reçu une quantité donnée de fluide vitreux ou résineux ce fluide libre formera à sa superficie une couche terminée par deux surfaces semblables et concentriques, dont l’action sur les points intérieurs sera nulle, et qui s’ajoutera à la couche précédente sans y rien changer ; en sorte que l’action totale de l’ellipsoïde sur un point extérieur sera la somme des actions qui seraient exercées par les deux couches fluides considérées successivement.

(9) Afin de vérifier les formules que nous venons de trouver par un exemple déjà traité dans le premier Mémoire supposons que soit une sphère et qu’on ait en conséquence Les quantités seront nulles ; il en résultera et si l’on fait

en sorte que soit le rayon vecteur du point ou sa distance au centre de l’équation (8) donnera on aura donc