Aller au contenu

Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 5.djvu/522

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

sera parallèle à la direction du magnétisme terrestre ou seulement très-peu inclinée sur cette direction. Supposons qu’elle lui soit tout-à-fait parallèle ; on aura alors ce qui réduira les forces totales qui agissent sur le point à

La projection de leur résultante sur le plan de la plaque sera parallèle à l’action de la terre mais la résultante même s’inclinera plus ou moins sur ce plan selon que le point sera plus ou moins éloigne de la normale passant par le centre de la plaque et à une distance de cette normale très-grande par rapport à la distance du même point au plan de la plaque, la résultante des forces qui lui sont appliquées sera sensiblement perpendiculaire à ce plan comme dans le cas précédent.

4.o Il n’est pas probable que, dans aucune substance susceptible d’aimantation, la quantité soit rigoureusement égale à l’unité ; et, quelque peu qu’elle en diffère on peut toujours supposer l’épaisseur de la plaque assez petite pour que la fraction soit négligeable par rapport à la différence À cette limite, les valeurs de du numéro précédent seront très-petites relativement aux forces d’où il résulte que l’épaisseur d’une plaque aimantée par l’action de la terre peut toujours être assez diminuée pour que l’action de cette plaque sur un point quelconque n’altère pas sensiblement l’action directe du globe terrestre sur le même point.