Aller au contenu

Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 5.djvu/858

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
316
histoire de l’académie,

intermédiaires. Conformément à la proposition de la commission, l’Académie a donné son approbation à ce nouveau travail, et l’extrait en sera inséré dans le recueil des Mémoires des Savans étrangers.


M. Moreau de Jonnès a lu, dans la séance du 2 juin 1822, un mémoire sur le territoire agricole des colonies françaises : nous ne pourrions pas rapporter ici, avec les détails nécessaires, tous les résultats du travail de l’auteur. Ces recherches intéressent une des branches les plus importantes de la statistique. La conclusion du mémoire, fondée sur des appréciations authentiques, est que, dans leur étendue actuelle, les cultures des colonies de la France sont plus vastes qu’il n’est nécessaire pour fournir tout ce que nous consommons annuellement de sucre, de café et d’indigo.

Si l’on voulait que ces cultures produisissent en outre pour le commerce d’exportation une quantité égale de ces denrées, et, de plus, qu’elles nous donnassent le coton que nous consommons chaque année, il faudrait seulement mettre en valeur le quart des terres en friche qui font partie des propriétés, à la Martinique et dans les îles de la Guadeloupe. Ainsi il n’y a aucun fondement à l’opinion commune, qu’il faut regarder nos colonies actuelles comme insuffisantes et incapables de fournir ce qu’exigent la consommation de la France et son commerce extérieur.


MM. Parent du Châtelet et Pavet de Courteille, docteurs en médecine de la faculté de Paris, ont publié des recherches sur la rivière de Bièvre, et M. Girard a exposé dans un rapport l’objet de cet ouvrage.

L’amélioration du cours de la Bièvre et l’assainissement de ses bords dans l’intérieur de Paris avaient été, dès l’année