tion duquel il ne s’estimé heureux de contribuer, pas de mouvement scientifique d’aucune sorte pour l’avancement duquel il ne s’empresse d’ouvrir le trésor de sa mûre expérience ou de prêter au moins le prestige de son nom. Mais c’est surtout sur les questions d’intérêt publie qu’il conceritre ses efforts. Déjà, en 1865, il avait, par sa pressante insistance, obtenu de Pasteur qu’il acceptât la mission d’aller dans le Midi étudier la maladie des vers à soie et rechercher le moyen de la combattre. C’est ainsi que, comme l’a si bien dit M. A. Gautier, « prête à périr, cette belle industrie dut son salut à l’union patriotique de leurs communes préoccupatians».
Maintenant, il fait nommer par l’Académie des Sciences une Commission permanente pour l’étude de la maladie de la Vigne provoquée par le phylloxéra, et devient l’âme de cette Commission, qu’il préside. « Il envoie dans les départements envahis, dit M. A. Gautier, des savants délégués qui, sous sa haute direction, étudient sur place la nouvelle maladie. Il fait voter par l’État et les grandes Compagnies les fonds nécessaires pour les premiers travaux de défense. Bientôt, du haut de la tribune académique, il proclame la valeur de la méthode de la submersion et fait récompenser son auteur. Enfin, comme on ne peut pas tout submerger, il préconise le sulfure de carbone, signalé par P. Thénard ; il découvre l’action des sulfocarbonates et crée l’industrie de la fabrication de ces sels, qui ont sauvé ou longtemps conservé nos vignes partout où la submersion est impraticable ».
Il est d’ailleurs comme voué aux présidences. Président à vie du Conseil de perfectionnement de l’École centrale depuis la fondation, Président de la Société d’encouragement pour l’industrie nationale, réélu chaque année depuis 1845, il préside en 1873 la Commission qui prépare l’expédition française chargée d’observer le passage de Vénus sur le Soleil en 1874 et de rectifier ainsi la grande unité de mesure astronomique, la distance de la Terre au Soleil. Il préside, en 1878, la Commission internationale du Mètre et fait accepter par