Aller au contenu

Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/148

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

quadrupèdes, couches optiques ; et il va même jusqu’à penser squales le cerveau manque entièrement aux raies et aux que et que l’on nomme ainsi, dans ces poissons, ce qui n’est que leur lobe olfactif.

C’est par un raisonnement analogue qu’il refuse le cervelet à ces mêmes poissons, ainsi qu’aux grenouilles et aux serpents. Cet organe s’y réduit à une bande transversale mince, que l’auteur ne prend que pour une commissure, analogue à celle qui existe, indépendamment du cervelet, sur le quatrième ventricule des poissons.

M. Desmoulins cherche à prouver que les nerfs destinés en particulier au sentiment, ont ou des lobes à leur origine, ou des ganglions, et que ceux dont l’usage principal est de contracter les muscles en sont dépourvus.

Ce sont les nerfs conducteurs des deux actions qui ont des racines de deux ordres : les unes du côté du dos, munies de glanglions et consacrées au sentiment, conformément aux expériences de M. Magendie; les autres du côté du ventre, affectées au mouvement. Au reste, cette affectation particulière n’est pas absolument exclusive, car aucun nerf n’est entièrement dépourvu de sentiment ; cela est nécessaire, surtout dans les serpents et les poissons osseux, où M. Desmoulins assure n’avoir trouvé aucun glanglion aux nerfs de l’épine.

La revue qu’il fait, à ce sujet, des différents nerfs, lui a procuré quelques observations intéressantes. Le nerf du même sens s’est montré à lui avec des structures très-diverses ; il l’a vu partir de paires différentes ; la même paire a fourni des branches particulières à certaines espèces, qu’elle ne donne pas dans d’autres. Il assure même n’avoir trouvé