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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/272

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s’exerçant sur l’ensemble des espèces qui leur ont été livrées par la dissémination originaire et ses extensions successives.

La latitude du Pie est de Quant à sa hauteur, elle avait été fixée à toises, par les opérations de Vidal et Reboul, dont j’ai, dans le temps, adopté les résultats. De nouvelles observations déterminent aujourd’hui M. Reboul à réduire cette hauteur à (Ann. de chimie et de phys., juillet 1817, tom. V, pag. 249). La correction porterait, non sur l’élévation du Pic au-dessus de Tarbes : (celle-là est bien certaine), mais sur l’élévation du sol de Tarbes au-dessus de la mer, et celle-ci ne me semble rien moins que définitivement déterminée, car mettant à part tout autre motif d’incertitude, encore faudrait-il, avant tout, savoir si l’Océan et-la Méditerranée sont précisément au même niveau. Au reste, en attendant que nos doutes soient levés par les opérations géodésiques récemment entreprises, nous ne risquerons pas de nous éloigner beaucoup de la vérité, en évaluant la hauteur de cette montagne à toises, ou mètres.

L’abaissement de la colonne de mercure est d’accord avec cette évaluation. J’ai porté seize fois les instruments météorologiques au sommet du Pic. La hauteur moyenne du baromètre, ramenée à la température du therm. cent., a été ou La plus grande élévation que j’aie eu occasion d’observer, est Pour obtenir le minimum, j’ai saisi l’instant d’une baisse considérable, survenue durant la bourrasque de l’équinoxe d’automne ; et ayant gravi la montagne en hâte, de nuit et par un très-mauvais temps, je vis le baromètre descendre à Ainsi l’étendue totale de la variation que j’ai été à portée de constater, est de ou un peu