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Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 6.djvu/354

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    trouve toutes deux, l’une à côté de l’autre, diminuant de dimensions à mesure que l’on s’élève, et conservant toujours leur caractère distinctif.
126. Sibbaldia procumbens. Willd. sp. 1, pars 2, p. 1567. Smith. brit. 1, p. 345. – Dec. fl. fr. 5, p. 453. - Fl. dan. 1, tab. 32. - Pennant, tour in Scotl. 3, p. 43, tab. 5.
Entre les deux sommets, 30 août 1809. – Je l’avais déja trouvée sur les cimes de Néouvielle, le 20 août 1795.
127. Potentilla filiformis, Dec. fl. fr. suppl. p. 542. (Quoad descriptionem, excluso syn. Wulf.) an Vill. delph. 3, p. 564 ?
Sommet supérieur, 22 juillet 1799, 16 septembre 1805.
Souches souterraines, épaisses, rameuses, d’où s’élèvent des tiges plus ou moins allongées, grêles, simples, peu feuillées, si ce n’est à la base, et portant une à trois fleurs sur des pédoncules longs et filiformes. Les fleurs sont d’un beau jaune, et leurs pétales du double plus longs que le calice, échancrés au sommet, tachés de fauve à la base. Elle diffère du P. verna par son port, par la grandeur de ses fleurs, par ses calices à segments plus larges, plus obtus, plus inégaux, par-ses feuilles dont les folioles sont presque sessiles sur le pétiole commun, moins tronquées au sommet, et à dents au lieu de cinq ; enfin par ses poils moins nombreux mais plus étalés. Ce n’est point du tout le P. salisburgensis de Wulf. J’ai reçu de Salzbourg cette dernière espèce, rare même dans son pays natal : elle ressemble bien moins au P. filiformis qu’à ma P. pyrenaïca avec laquelle on ne peut néanmoins la confondre.
128. Potentilla nivalis. Lapeyr. act. tol. 1, p. 210, t. 16. – Dec. fl. fr. 5, p. 465.
P. lupinoïdes. Willd. sp. 2, pars 2, p. 1107. Descriptio bona.